Selon l’administration fiscale, cette opération doit être requalifiée en acte anormal de gestion. Elle indique que la société était en difficulté financière et que l’opération a permis au dirigeant de la société de récupérer une partie du prix de cession en effectuant des retraits sur son compte courant d’associés. La cour administrative d’appel de Nantes a jugé que l’acquisition de l’usufruit temporaire lui permettait d’économiser des loyers et d’en percevoir. Ainsi pour la cour administrative d’appel, cette opération offre une contrepartie importante pour la société et ne constitue donc pas un acte anormal de gestion. Cette décision est susceptible de faire l’objet d’un pourvoi.