blue quote
Les marchés financiers intègrent progressivement le ralentissement mondial de la croissance économique dans un environnement impacté à moyen/long terme par la transition écologique et l’intelligence artificielle.
Geneviève Werner & Guillaume Brusson
Directrice Associée & Directeur des investissements
quote symbol
Notre professionalisme est lié à la diversité des expériences Notre professionalisme est lié à la diversité des expériences Notre professionalisme est lié à la diversité des expériences Notre professionalisme est lié à la diversité des expériences Notre professionalisme est lié à la diversité des expériences Notre professionalisme est lié à la diversité des expériences Notre professionalisme est lié à la diversité des expériences Notre professionalisme est lié à la diversité des expériences
+ d'informations

Ralentissement de la croissance mondiale : Vers une stagflation, une récession ou vers une nouvelle croissance future ?

En effet, afin de lutter contre l’inflation post Covid, les banques centrales appliquent, majoritairement dans le monde, une politique restrictive dont le pilotage est de plus en plus délicat et résulte d’un difficile équilibre entre le niveau des taux d’intérêt à court terme, leur maintien à niveau élevé dans la durée à moyen terme, et l’ajustement progressif à la baisse des bilans des banques.

 Ces politiques monétaires, dans les pays développés, ont donc pour objectif de réduire l’inflation à un taux de 2% l’an en moyenne, et ce faisant, pèsent sur la croissance des pays, générant des politiques budgétaires qui viennent le plus souvent contrarier les effets restrictifs des taux, par les aides prodiguées aux populations impactées.

 Le résultat n’est donc pas aisé à obtenir ni à prévoir dans le temps, d’autant que tous les pays ne pratiquent pas exactement les mêmes politiques en même temps dans une même région : l’Europe est un bon exemple de cette complexité.

 

1) L’activité mondiale continue de s’affaiblir modérément, dans un contexte jusque-là de résistance à la baisse, reflétée notamment, par la bonne profitabilité des entreprises dans un contexte de « pricing power » élevé et par l’effet expansif des stratégies industrielles aux USA (IRA) et dans l’UE.

Le ralentissement mondial pourrait être amorti par la réduction tendancielle de l’inflation, déjà divisée par deux en un an, grâce à un effet positif sur le revenu des ménages ainsi qu’à la relance économique de la Chine qui devrait adopter de nouvelles mesures expansives en désynchronisation du rythme mondial de la croissance.

Les prévisionnistes (OCDE, FMI, Bloomberg,) attendent une croissance mondiale entre2,6% et 2,9% en 2023 et 2,5% à 2,7% en 2024.

L’inflation devrait se situer entre 3-3,5% à fin 2023 et 2,5-3% en 2024 ; elle atteindrait l’objectif de 2% en 2025 (en gardant sous surveillance l’évolution du prix du pétrole et des matières premières agricoles).

Bien entendu les rythmes de croissance diffèrent selon les zones géographiques :

·      La résilience de l’économie américaine surprend toujours : le consensus prévoit 2% en 2023 et 0,9% en 2024. L’inflation reviendrait autour de 3% en 2023 et à 2,6% en 2024.

·      Les perspectives de croissance de la zone Euro restent médiocres (sachant que l’Allemagne entre en récession) : le consensus s’établit à 0,5% en 2023 et progresse en 2024 à 0,9%. Le consensus sur l’inflation table sur 3,3% en 2023 et 2,9% en 2024, mais les prévisions de la BCE ont été revues à la hausse en raison de l’augmentation des prix de l’énergie, soit +5,3% en 2023 et +3% en 2024.

·      La croissance chinoise a déçu en 2023 et les prévisions sont revues à la baisse à 5,1% cette année et à 4,5-5% en 2024.L’inflation est prévue à 0,7% en 2023 et à 1,6% en 2024.

2) La hausse des taux depuis à peine deux ans aura été très brutale : 11 hausses et un écart du plus bas au plus haut de 5.25% sur la FED ; inédite, elle aura généré une modération sensible de l’inflation comme une décélération de l’activité économique ;toutefois les effets sont plus ou moins lents (rapides dans l’immobilier, plus lents dans la consommation et l’investissement) et la diffusion dans l’économie n’est pas terminée (sur l’emploi).

La fin de la hausse des taux au niveau mondial approche : la BCE a augmenté ses taux de 25bp en septembre (taux de dépôt à 4%) et la FED a passé son tour, marquant une pause avant peut être une dernière hausse en fin d’année (5,50%).

·      Ainsi, le rendement des bons du Trésor (US) à deux ans, sensible aux attentes à court terme en matière de politique monétaire, est passé de 3,8 % en mai à 5,1 % en septembre. Les taux à long terme ont également augmenté, et pas seulement aux États-Unis, où le rendement du Trésor à dix ans a atteint son plus haut niveau en 16 ans, à 4,6 %. Les obligations allemandes à dix ans rapportent désormais 2,8%, un record depuis 2011.

·      Un frein à la hausse des taux existe, surtout dans l’évaluation de la soutenabilité de la dette publique et privée, en progression depuis 40 ans dans le monde.

·      Des deux cotés de l’Atlantique les niveaux de taux actuels procurent des opportunités d’investissement, notamment sur les obligations corporates, ne serait-ce que sur le portage.

Le niveau de taux pourrait, en revanche, constituer un frein à l’appréciation de la valorisation des actions dans les mois à venir.

3) Le marché action, en s’appréciant en tout début d’année, a, depuis, bien intégré l’atterrissage en douceur de l’économie ; en effet, une pression baissière sur les marges des entreprises des pays développés, limitent les perspectives de hausse. Les prévisions de croissance des bénéfices(IBES) tournent autour de 1% en 2023 et de 9% en 2024 sur le S&P500, et ressortent à 4% en 2023 puis à 6% en 2024 sur l’Eurostoxx (chiffres un peu inférieurs au consensus sur 2024).

·      Il est donc possible d’assister à des révisionsde prévisions de bénéfices des entreprises ; elles seraient tirées à labaisse par le ralentissement de l’activité de l’entreprise elle-même, maisaussi par l’augmentation des investissements et des coûts inhérents à latransition énergétique et écologique. En contrepartie, l’utilisation de l’IA(Intelligence Artificielle) devrait permettre de générer des gains deproductivité qui pourront même procurer des opportunités d’investissement dansles actions de certains secteurs.

·      Les valorisations des marchés actions apparaissent aujourd’hui neutres en absolu avec une légère décote des marchés émergents.

L’allocation d’actifs préconisée par ARUM Gestion Privée tient compte bien entendu de toutes ces prévisions, souvent contradictoires, mais dans lesquelles il est possible de privilégier les secteurs et les entreprises les mieux à même de tirer partie de l’évolution fondamentale des structures de l’économie.

A nous de sélectionner les vrais vecteurs de la croissance future, même si la valorisation n’est pas immédiate dans les contrats, elle s’appréciera au fil du temps plus solidement et plus généreusement que d’autres, dont les gains seraient forts, mais sur court terme et sans lendemain. C’est pourquoi,

surtout dans des périodes aussi profondément bousculées économiquement et financièrement, l’investissement sur moyen et long terme est le seul qui permette une appréciation certaine du patrimoine de l’investisseur dans le temps.

Afin de réduire le risque, inhérent à tout investissement, la sélection s’effectue sur la diversification des actifs (actions, obligations, convertibles, matières premières, immobilier, Private Equity ….) . Il est également recommandé, dans l’incertitude actuelle, économique et géopolitique, de conserver une grande poche de cash (ou de fonds euros qui garantit le capital), car si elle ne procure pas immédiatement de gains, elle protège des baisses brutales et permet de saisir à la hausse les meilleures opportunités, pas toujours prévisibles, dans les périodes de ruptures qui sont les nôtres.

C'est pourquoi notre conseil en gestion s’est orienté au fil de cette année, dans un premier temps, vers un maintien d’une part significative de Fonds €uros (quand cela est possible), et vers davantage d'obligations de qualité, communément appelées Investment Grade. Nous préconisons également de demeurer positionnés sur des secteurs lisibles et défensifs tels que les Infrastructures et la Santé, afin de mieux faire face au ralentissement économique.

Plus que jamais, notre philosophie de gestion, qui consiste à amortir les reculs et capter une partie des hausses quand elles se profilent, est bien adaptée à la période actuelle d’incertitude.

quote symbol
Autrement dit nous intégrons la montée des risques à notre recherche de rendement de l’investissement et l’adaptons à chaque investisseur.‍
quote symbol
Notre professionalisme est lié à la diversité des expériences Notre professionalisme est lié à la diversité des expériences Notre professionalisme est lié à la diversité des expériences Notre professionalisme est lié à la diversité des expériences Notre professionalisme est lié à la diversité des expériences Notre professionalisme est lié à la diversité des expériences Notre professionalisme est lié à la diversité des expériences Notre professionalisme est lié à la diversité des expériences
+ d'informations
to right arrow
Transmettre

vos actifs

Vous êtes chef d’entreprise ou aspirez à le devenir, des questions doivent être étudiées avec précaution.

shield
Protéger

vos proches

Vous souhaitez protéger votre famille, différents aspects doivent être étudiés en fonction de votre situation afin de mettre en place une protection optimale et flexible.

organigram
Organiser

votre patrimoine

Vous vous interrogez sur la meilleure organisation de votre patrimoine eu égard à votre situation et à vos objectifs. Diverses questions peuvent se poser.

vault
Optimiser

votre allocation financière

Vous vous interrogez sur les moyens d’optimiser et de diversifier votre patrimoine financier et immobilier.