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L’équipe d’ARUM Gestion Privée vous apporte des éléments d’information sur l’évolution des marchés et leur volatilité dans le contexte actuel.
Geneviève Werner & Guillaume Brusson
Directrice Associée & Directeur des investissements
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Face au ralentissement économique, Qu’attendre des marchés financiers ?

I/ Ralentissement de l’économie mondiale :

Après une fin d’année 2021 de révision générale à la hausse des taux de croissance dans tous les pays et dans le monde, les perspectives de croissance économique sont revues sérieusement à la baisse depuis quelques mois. Tous les organismes de prévisions, OCDE, FMI ou la Banque Mondiale sont d’accord pour ramener leur chiffre de croissance mondiale autour de 3% pour 2022 et 2023, après plus de 4% prévu en janvier.
Les pays développés progresseraient de 2,6 ou 2,7% en 2022 avant de fléchir vers 2,2% en 2023 tandis que les pays émergents afficheraient un 3,4% en 2022 pour repartir à la hausse vers 4,2% (plus de 5% en Chine et plus de 6% en Inde) en 2023.

Plusieurs facteurs sont responsables de ce retournement :

1- La pandémie : si les pays développés ont su éradiquer le virus par le développement rapide et efficace de vaccins conjugué à une politique de vaccination volontariste pour le plus grand nombre, la Chine, en particulier, est restée prisonnière d’une politique autoritaire et inefficace qui a conduit au confinement des grandes villes, des ports et des entreprises en 2021 et sur le premier semestre 2022.
La conséquence de la politique chinoise fortement exportatrice se lit dans le désordre de la production, des flux commerciaux qui ont conduit à un choc d’offre gigantesque, à des goulets d’étranglement et à des pénuries désorganisant le commerce mondial. Les prix des produits (industriels) et services (transport) ont flambé nourrissant l’inflation déjà rampante.

2- La guerre en Ukraine par la Russie : la résistance imprévue des Ukrainiens, les sanctions infligées par l’Europe et les pays de l’OTAN conduisent à un nouveau choc d’offre, énergétique et alimentaire d’une ampleur jamais connue en Europe (hausse du prix du Brent de 70% en 6 mois) ; révélateur de la dépendance des pays européens en gaz et en pétrole, la crise va générer des hausses de prix, en cascade, des biens et des services du quotidien, alimentant à son tour la tendance inflationniste existante.

Les guerres, génératrices de désordre dans les productions (choc d’offre), ont le plus souvent servi de catalyseur à une inflation, portant des germes récessionnistes.
Rappelons à ce stade que l’inflation n’est pas une simple hausse des prix, mais se définit comme : « l’accélération non maitrisée et généralisée de l’ensemble des prix des biens et des services ».
L’inflation est aujourd’hui bien réelle : entre 5 et 10% dans la plupart des pays, alors qu’elle était inférieure à 1% avant la pandémie ; dans la zone Euro elle atteint un niveau record de 8,6% en juin sur un an.
Toutefois, il existe une différence de nature de l’inflation entre les deux côtés de l’Atlantique : la spirale prix-salaire semble bien enclenchée dans une économie américaine de plein emploi et en surchauffe, alors qu’en Europe il s’agit davantage d’une inflation diffusée par les hausses de prix des matières premières énergétiques et alimentaires ; en conséquence, en Europe, l’inflation est fortement impactée par l’intensité et la durée de la guerre ; le manque total de visibilité en la matière, rend difficile les prévisions inflationnistes pour 2023, plutôt en baisse sensible néanmoins.

3- Les banques centrales sont depuis 10 ans fortement intervenues dans le développement économique par une baisse continue des taux d’intérêt directeurs (jusqu’à 0) et la pratique d’une politique monétaire très accommodante; l’objectif affiché étant d’éviter une accélération non maitrisée de l’inflation sans casser la croissance, elles ont aujourd’hui un rôle crucial et délicat à jouer.
Engagées dans une politique de normalisation de leurs politiques, les banques centrales (sauf celles de la Chine) suivent la FED américaine et durcissent leurs positions en cessant les achats d’obligations dans le marché et en programmant des hausses de taux directeurs. Elles doivent lutter contre l’inflation tout en conservant les équilibres financiers et en évitant de précipiter l’économie dans la récession.

Dernièrement la FED a relevé le taux directeur de 0,75% et programmé plusieurs hausses successives de 0,25% ou 0,50% afin de parvenir à un taux de 2,8-3% en fin d’année. Tous les pays sont orientés dans le sens du ralentissement économique, sauf la Chine qui relance son économie, sortant avec retard et progressivement de la pandémie. La banque centrale européenne a annoncé un relèvement de taux dès juillet de 0,25% ou 0,50% tout en poursuivant la politique restrictive de rachat des obligations sur le marché.
En fin d’année la BCE pourrait afficher un taux directeur d’environ 2%.

II/ Les marchés financiers sont-ils inexorablement tirés à la baisse dans cet environnement ?

Depuis le début de l’année, les chocs d’offre cumulés, résultant à la fois de la crise sanitaire (pandémie chinoise aggravée) et de la crise géopolitique (guerre en Ukraine), ont eu raison de la résilience des marchés face à la normalisation des banques centrales (assèchement de la liquidité et hausse de taux) ; c’est ainsi que les marchés financiers, ont dû s’incliner quelles que soit les classes d’actifs, toutes ont été touchées !

  • Les taux d’état s’envolent depuis le début d’année au point de constater un krach obligataire : en 6 mois le 10 ans américain est passé de 1,50% à plus de 3%, voire 3,5% tandis que le rendement de l’OAT français de même maturité est passé de 0,18% à 2,1%.
    Le choc pour les entreprises est encore plus important que pour les Etats et les taux souverains : les taux à 10 ans des obligations d’entreprises de la zone € notées BBB, sont passés de 0,65% il y a un an à 4,1% aujourd’hui: un véritable défi pour les entreprises endettées.
    La baisse des portefeuilles obligataires sur le marché dépasse 10% depuis le début d’année, du jamais vu depuis longtemps. A fin juin, le marché semble avoir intégré et anticipé une bonne partie des hausses de taux.
  • Les actions mondiales enregistrent également, depuis le début de l’année, des baisses de l’ordre de 20% sur les indices larges et jusqu’à 30% sur le Nasdaq, l’indice des technologiques US. Les multiples de valorisation des entreprises (cours/bénéfice) ont fortement baissé jusqu’à un niveau inférieur à la tendance de long terme sur 10 ans : certaines valorisations deviennent attractives.

    Toutefois, il faut préciser que les prévisions de bénéfices des entreprises devraient être, dans les semaines qui viennent, revues à la baisse. Elles devront intégrer toutes les conséquences du raidissement de la politique monétaire, des hausses de prix énergétiques comme de tous les produits, des délais d’approvisionnement comme des pénuries. Les variations de changes pèsent également sur les profits des entreprises en Europe (sur 6 mois le dollar s’est apprécié de plus de 6% sur l’€ revenu ces jours-ci entre 1,04 et 1,05$) ; autant de critères conjoncturels qui s’ajoutent à des facteurs plus structurels : en effet les structures d’investissements et de coûts des entreprises seront impactées par la transition énergétique, la lutte contre le réchauffement climatique. La transition énergétique, pourrait peser sur les marges, avant d’être bénéfique.
  • Même l’or, valeur habituellement appréciée comme refuge, a chuté sensiblement après avoir réagi à la hausse. L’immobilier n’a pas échappé non plus à la tendance, bien que les situations soient souvent différentes selon les segments de marché (résidentiel, commercial) ; toutefois l’actif résiste relativement mieux que d’autres, à l’inflation comme aux hausses de taux ; il en est de même du Private Equity qui est un investissement de long terme.
  • Les matières premières ont, elles, fortement performé à la hausse depuis 6 mois, soutenues par l’explosion des prix du pétrole, du gaz, des produits agricoles, de certains métaux, reflet d’une offre incertaine en raison de la guerre Russe/Ukraine et de la dépendance de l’Europe dans les approvisionnements ; toutefois depuis quelques trois semaines, elles se replient elles aussi en bourse, le marché craignant une récession !

III/ Quel est le positionnement d’ARUM Gestion Privée et l’allocation de vos contrats face à la volatilité accrue des marchés financiers ?

Le style de conseil en gestion d’ARUM Gestion Privée résiste efficacement aux marchés chahutés de 2022. La stratégie asymétrique du conseil en gestion marque son efficacité en amortissant la forte chute boursière que nous traversons. Cette correction est globale, elle touche toutes les classes d’actifs (des plus risquées : les actions, aux moins exposées, les obligations d’état) et la plupart des pays (US, EU) limitant l’attrait des "valeurs refuges" historiques (exception faite du dollar).

Ainsi, compte-tenu de la forte volatilité des marchés et de la faible visibilité, nous avons réduit le risque global des allocations dans les contrats, c’est-à-dire augmenté de 10% la part des fonds en Euros (capital garanti) et désensibilisé progressivement l’exposition aux actions avec notamment des thématiques « Market Neutral ». La sérieuse diversification dans l’allocation et les différents arbitrages effectués au fil des baisses des marchés, ont permis d’amortir les reculs boursiers, mais également de renforcer nos expositions sur des convictions de moyen terme (Chine, infrastructures).

Dans un environnement macro-économique encore trop incertain (inflation, perturbation des chaines d’approvisionnement...) les chiffres macro à paraitre le trimestre prochain sur l’inflation, l’emploi, la construction, le PIB, permettront d’appréhender l’efficacité des mesures restrictives prises par les banques centrales et notamment par la Fed pour lutter contre l’inflation. Nous pourrons alors mieux mesurer et apprécier la probabilité de récession. L’évolution de la guerre, les nouvelles possibilités d’approvisionnement d’énergie en Europe, seront un bon marqueur pour déterminer la gravité du ralentissement économique fin 2022 et en 2023 : décroissance, stagflation, atterrissage en douceur ou récession ?

Si la situation est exceptionnellement difficile, elle fournit également des opportunités nouvelles d’investissement. Dans la période de rupture que nous traversons, sortir du marché conduirait à se priver de toute possibilité d’investir dans de nouvelles activités qui voient ou verront le jour à l’avenir ; en tout état de cause, nous restons à l’affût des opportunités qui produiront leurs fruits à moyen terme.

Dans ces périodes chahutées, nous abaissons le risque global de l’investissement, tout en restant mobilisés sur les opportunités du marché qui feront les performances de demain.


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Toute l’équipe d’ARUM Gestion Privée se tient à votre entière disposition, et vous souhaite un bel été.
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